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« L’importance d’être congruent »

Jean-Luc, c’est un rire. Un rire qui apaise. Qui vous enrobe de bienveillance. Une connexion immédiate. Mais quand le silence se fait, Jean-Luc dévoile un homme passionné de vie !

Quand Jean-Luc évoque Valérie Warnet, il dit que s’il en est là, aujourd’hui, c’est à cause d’elle ! “Bien sûr, c’est faux ! En réalité, c’est grâce à elle.” Un petit goût pour le piquant et la provocation.

Il a obtenu un doctorat en mathématiques et a travaillé en tant que consultant pendant vingt ans. À 46 ans, il a tout envoyé balader. “En tant que patron, j’allais travailler avec la boule au ventre.” Jean-Luc ressent un mal-être. Il se rend compte qu’il est arrivé au bout de ce que son activité peut lui apporter. “J’avais besoin de continuer à m’alimenter intellectuellement. J’avais envie de voir de nouvelles choses. J’en avais marre de travailler avec des gens si intelligents mais si normaux.”

Il décide de faire un métier manuel “pour voir si j’étais intelligent des mains”. Un moyen pour lui de continuer d’évoluer et d’apprendre de nouvelles choses. “Je ne me suis jamais dit que j’allais faire le même métier toute ma vie donc, pour moi, c’est juste la continuité de ma vie professionnelle.” En 2008, il commence un CAP pour devenir boulanger.

Un cheminement
 
Quand Valérie Warnet revient du Canada, elle se pose beaucoup de questions sur le rôle qu’elle peut  jouer dans la société en tant qu’entrepreneur. Quant à Jean-Luc, il se pose des questions sur sa vie. “Elle est arrivée avec des outils de PNL et j’ai aimé certaines approches sur la communication et les relations entre les gens.”

Jean-Luc avait besoin de comprendre les mécanismes relationnels et c’était le bon moment.

Il revient avec humour sur leurs longues marches ensemble et soupçonne Valérie de s’être servi de lui pour mettre en place des outils de formations. À ses côtés, il fait plusieurs formations, notamment maître-praticien en PNL. Mais avoir le diplôme ne l’intéresse pas. Il fait ça à titre personnel. “J’ai guidé mon entourage à se former à ce genre de pratique pour connaître ces outils de PNL et de savoir. C’est très riche.”

Ce que ça change
 
Au fil du temps, Jean-Luc s’approprie des outils et, pour lui, ça devient automatique dans ses relations personnelles ou professionnelles. “Quand nous sommes sous stress, nous pouvons avoir des réactions qui ne nous ressemblent pas.” Il sait reconnaître pourquoi ça n’a pas fonctionné et comment il aurait pu faire autrement pour que ça marche. “Aujourd’hui, je me rends compte que je m’agace beaucoup moins.”

Pour Jean-Luc, le secret est d’être aligné. “On essaie de l’être le plus souvent mais quand ce n’est pas le cas la communication est plus compliquée.”

Le mot qui fait sens pour lui, c’est la congruence. D’autant plus qu’on l’utilise aussi en mathématiques. “Mais, en ce qui concerne l’humain, quand on est congruent, c’est plus simple d’expliquer des choses aux autres.”

Que dire à ceux qui hésitent à former ?
 
À la boulangerie, Jean-Luc reçoit régulièrement des gens qui veulent se reconvertir professionnellement et qui doutent ou qui ont des peurs. Mais, même s’il comprend cette peur du changement, Jean-Luc est guidé par la soif d’apprendre et de découvrir.

“Il y a toujours un bénéfice à apprendre de quelque chose ou de quelqu’un. Il y a toujours de la joie et du bonheur dans les formations. La question est : est-ce le bon moment pour moi ?”

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